Hatsune Miku - Project Diva f

Connaissez-vous Hatsune Miku ? Peut-être que cette question en fera rire certains, mais il n’est pas forcément évident de connaître cette chanteuse virtuelle. Remontons dans le temps.

Article de Virtual Start, octobre 2013

Editeur :SEGA
Développeur :Rythme
Sortie : 4 septembre 2013 
Plateforme :PS3 (PSN)
Genre : Jeu de Rythme
Contenu téléchargeable :Oui
5 Mots-clef : Japonais-Vocaloid-Clip-Scoring-Généreux
Pour : -les fans de jeux de rythme
            -ceux qui attendent depuis des années de voir cette série en France

 

Virtual J-Pop

Un vocaloid est un logiciel auquel est associé une voix virtuelle, il permet entre autre de créer des chansons. Chaque logiciel possède une voix différente avec ses subtilités et sont associés à un personnage virtuel. Le plus connu d’entre eux est Hatsune Miku, issue de l’imagination du mangaka KEI. Une communauté dynamique s’est créée autour de ces logiciels aussi bien au Japon que de par le monde. Le logiciel s’est peu à peu étendu sur plusieurs domaines tels que l’animation ou les jeux vidéo.

Le premier jeu est sorti sur PSP en 2009 au Japon. La composante principale du titre reposant sur les musiques, l’idée d’en faire un jeu de rythme semblait naturelle. Le jeu, essentiellement concentré sur Hatsune Miku, regroupe les musiques les plus populaires tout en essayant de varier les genres. Sorti en

Août 2012 sur PSVita, Project Diva reprend la même recette mais en proposant plus de titres, plus de personnalisation mais surtout plus de Vocaloid ! Cependant, le titre ne reste une fois de plus, qu’au Japon… Mais c’est sur son portage sur PS3 que l’espoir de voir le titre en France apparaît.

Tout a commencé avec une annonce sur la page Facebook de SEGA demandant aux fans si cela les intéresserait de voir localiser le jeu en France. De fil en aiguille, ce projet s’est concrétisé même si le jeu n’est disponible qu’en dématérialisé sur PS3. Développé par le studio Crypton Future Media et édité par SEGA, le chemin fut long avant de pouvoir mettre nos mains sur ce titre. De plus, SEGA nous propose un travail de localisation appréciable sur le titre en traduisant la totalité des menus et en intégrant les sous-titres des chansons en romaji.

Techniquement Parlant

D’un point de vue technique, le titre est très agréable à prendre en main. Il est cependant conseillé de régler les menus qui permettent de paramétrer la latence possible entre le joystick et l’écran. On retrouve des patterns classiques aux jeux de rythmes traditionnels, à la différence que les touches n’apparaissent pas sur un rail mais sur l’intégralité de l’écran. Le but est d’appuyer sur le bon bouton au moment où la touche apparue vient se glisser dans la forme qui lui est associée. Afin de faciliter cette manœuvre, une aiguille fait le tour de la forme et indique le bon moment. Lorsque les formes se croisent, vous pouvez soit presser la touche correspondante ou la flèche du pad qui lui est associée. En revanche, s’il s’agit d’une flèche colorée, il faut presser les deux boutons successivement. A cela s’ajoute des « tracés » indiquant qu’il faut maintenir la note après votre appui et la relâcher au bon moment. Les petites formes d’étoile à l’origine prévues pour être déclenchées lors du toucher de l’écran tactile de la PS Vita, s’activent ici grâce à un léger mouvement de stick.  

Pour les débutants, il nécessaire de suivre le tutoriel et de débuter en facile où juste le rythme vous sera demandé. Le mode normal propose alternativement deux touches différentes ainsi que les flèches colorées. Bien entendu, les plus motivés pourront accéder aux niveaux supérieurs ou compliquer l’affaire grâce à des Challenge Item qui augmentent score et bonus contre des pénalités. Des Help Item sont également disponibles afin d’aider ceux qui ont le plus de mal.

Money Diva

Ces objets s’achètent au magasin à l’aide des Diva Points obtenu à la fin de chaque séquence jouée. Vous pourrez également customiser vos vocaloid de la tête aux pieds : vêtements, lunettes, nœud, ect…

Plus la difficulté est ardue, plus vous récolterez de ces précieux points. Ils servent également à acheter des meubles dans la Diva Room. Il s’agit d’une pièce appartenant à un vocaloid où vous pourrez interagir avec lui afin de débloquer des saynètes. La richesse du titre se voit également dans son mode édition très complet où l’on peut réaliser ses clips. En voyant ce mode, on regrette que le jeu ne soit pas disponible sur PC. Il est ainsi possible de créer sa chorégraphie, sa musique ainsi que tout un tas de petits détails qui font la richesse de ce mode. Le partage de ses travaux s’effectue grâce au PSN. Cependant seuls les clips utilisant une musique issue du jeu pourra être conservée pour des raisons de droits d’auteur.

Le vrai point fort du titre, ce sont effectivement ses « clips » rythmés racontant parfois une courte histoire et qui profite tous d’une mise en scène convaincante. Les animations sont réussies mais l’on peut reprocher une certaine surcharge venant gêner la lisibilité des notes ce qui est problématique lors d’une chaîne de combos. Un autre point noir concerne les chargements omniprésents lors de la navigation dans les menus, peut-être à cause du portage ?

EN BREF…

Le titre se révèle de très bonne qualité sur de nombreux points. La playlist est variée aussi bien au niveau des styles musicaux que des « tons » utilisés par les différents vocaloid. En tant que testeur, mon coup de cœur reste la musique

World’s end Dancehall avec Hatsune Miku et Megurine Luka. Le jeu propose également un challenge de taille qui saura ravir tous les fans de jeux de rythme en particulier ceux appréciant la J-Pop. La localisation d’un titre comme celui-ci en Europe ne peut être qu’appréciée en espérant que cela se poursuive par la suite.

Test réalisé à partir d’un code éditeur