Voilà déjà quelques jours, l’année 2014 s’en allait, pour laisser place à 2015. Mais avant d’entamer cette nouvelle année, revenons quelques instants sur celle qui vient de s’écouler. Que du bon ? Déception ? Un bilan s’impose, non ?
Man-Jimaru
Trouver un fait marquant dans mon année vidéo-ludique 2014 n’est pas une chose aisée, entre mon arrivée dans le monde du podcast, le fabuleux anniversaire de la Saturn ou encore cette quantité impressionnante de jeux auxquels j’ai pu m’essayer. Si je ne devais retenir qu’une chose ça serait mon passage à la nouvelle génération de consoles avec l’acquisition en octobre de la Xbox One. En effet, alors que je m’apprêtais à passer une génération « full PC », compte tenu du fait que la plupart des titres sortant sur les consoles actuelles sont plus ou moins tous portés sur PC via les plateformes Steam ou Origin. Cependant, deux choses m’ont fait basculer : la première, la réalisation des portages PC (comme par exemple Dead Rising 3 où rien n’était optimisé) ; la seconde, beaucoup plus personnelle, mon groupe d’amis…
Pour vous remettre dans le contexte, il faut quand même expliquer comment j’y suis arrivé. Cela fait maintenant 7 ans et demi que je côtoie une bande de joyeux lurons que je connaissais de forums différents, car à la base, nous sommes tous fans de SEGA, c’est ainsi qu’est née la « Bonzes Amis Team ». Pendant 7 longues années, nous avons passé du temps sur Gears of War, Lost Planet, Dead Rising, The Club, PGR, Sonic All Star Racing, Outrun Online, Sega Rally, Daytona etc… Un topic du forum de Gamekult nous a permis de partager nos humeurs, envies et expériences de jeu mais aussi d’évoluer ensemble. Cela faisait quelques mois que nous avions du mal à nous retrouver tous autour d’un jeu fédérateur sur Xbox 360, qui plus est, l’envie était de plus en plus grande de passer à autre chose et l’un d’entre nous a eu la fâcheuse idée de se procurer une Xbox One.
Au départ, nous étions quelques uns à vouloir passer sur la PS4 mais le catalogue fourni ne nous intéressait pas plus que ça. Eu égard à notre passé commun, nous étions plus en manque de Dead Rising, de FPS très axé arcade (Titanfall), de jeu de voiture suivant les traces de PGR (Forza Horizon 2) ou encore de titre sentant bon la Dreamcast comme Sunset Overdrive. Un des arguments penchant également dans la balance n’est autre qu’un hypothétique Gears of War, qui sera LE jeu de notre fine équipe comme ce fut le cas avec le premier épisode sur 360.
Quel bilan dresser de cette machine après 3 mois d’utilisation ? Un bilan plus que plaisant, loin des querelles de trolls sur le 900p/1080p, on retrouve avec la ludothèque de la One cette orientation où le fun est beaucoup plus mis en avant. Malgré les ratés de communication qui ont fait énormément de tort à la console, c’est une machine d’excellente qualité avec une manette encore plus agréable que celle de sa grande sœur, un Xbox Live toujours aussi performant et surtout des offres très alléchantes (que ce soit dans le programme « Games with Gold », les promotions passagères ou encore les packs en vente en magasins), pour celui qui veut passer à la « Current Gen » à moindre frais avec un SAV qui tient la route (troll !) et un bon lot d’exclusivités !
Bakka-sama
Un fait marquant dans mon année vidéo-ludique 2014 ?? Je ne suis pas passée à la Next Gen !! 2014 a donc pour moi été synonyme de nostalgie, puisque j’ai pu retrouver des jeux chers à mon cœur, à commencer par Final Fantasy X/X-2 HD que j’ai longtemps attendu, au point d’en pré-commander l’édition limitée !! Quel plaisir de retrouver les personnages avec lesquels j’ai passé des heures sur ma PS2 !! Et en plus, avec du contenu qu’on ne retrouvait pas sur la version PS2, notamment la Last Mission de Final Fantasy X-2, qui à l’époque, a été une véritable source de frustration. Le remake : une bonne chose de faite !!
Toujours dans la catégorie remake, j’ai enfin décidé d’utiliser ma Nintendo 3DS pour autre chose que Street Pass, et j’ai notamment fait l’acquisition de Pokémon Soulsilver !! Riez si vous voulez, mais ça m’a permis de réaliser un vieux rêve : finir cette foutue version argent !! Bref, heureusement que j’ai fait ça cette année, comme ça, je vais pouvoir me consacrer au petit dernier de la saga Pokémon : Rubis Oméga/Saphir Alpha !!
Enfin, parce que j’ai quand-même joué à un jeu récent, j’ai pu grâce à Azura jouer à Super Smash Bros Wii U, que j’ai bien-sûr adoré, à quelques petits détails près… Mais bon, pas de quoi me dégoûter des dernières consoles, loin de là. Le passage à la Next Gen sera-t-il pour 2015 ??
Azura
Décrire cette année 2014 c’est osciller entre surprise et déception. De mémoire, il y a rarement eu d’année vidéoludique aussi chargée qui cependant soit aussi peu marquante en nouvelles licences « réussies ». Heureusement, Nintendo fait office de vétéran en proposant certes la même recette avec des Mario Kart ou Super Smash Bros mais en imposant un élément que Sony et Microsoft font mine d’ignorer, la convivialité. 2014 ne sera donc pas marquante en terme de jeux sortis. Ce qui marqua mon année 2014, ce fut la découverte des jeux du passé, ainsi que la nouvelle brèche ouverte par l’arrivé de l’Oculus Rift. Au fond, ce que je reproche à certains jeux récents, ce n’est pas de réutiliser le même gameplay, en tout cas pour les suites, juste de le faire sans changer suffisamment « l’enrobage » : graphismes, histoire, chara design… Déçue par certaines productions récentes, je me suis donc lancée dans des jeux plus anciens notamment les série des Ys et des Phantasy Star. Ces séries utilisent également cet « enrobage » mais il est là pour moduler, modifier et affiner le gameplay et non l’inverse. Dans cette même vision, j’espère que le développement de l’Oculus Rift se poursuivra. Cet outil offre une telle profondeur d’immersion que l’on se voit déjà rêver d’un possible univers à la Sword Art Online avec bien entendu toute les questions qui en découleraient. Les prochaines années promettent d’être riches et intéressantes grâce à la multiplication des différentes scènes ainsi que les enjeux que représente la conservation du patrimoine vidéoludique. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai hâte de voir les prochains jeux current-gen tels que Bloodborne ou The Witcher 3 et ce qu’ils nous réservent !
Mes déceptions se portent notamment sur des jeux assez variés. Je commencerai avec Dragon Age 2 qui ne surprendra personne de se retrouver dans ce paragraphe. Ce jeu est une déception en tout point, même l’accro fangirl que je suis, ne peut le sauver. S’il a le mérite d’être jouable, je me console en me disant que je l’ai fait et que je peux maintenant lancer Dragon Age : Inquisition. En y réfléchissant bien, je crois qu’il y a une autre série où je me suis sentie flouée, il s’agit du premier épisode de la franchise Game of Thrones de TellTales. J’ai adoré The Walking Dead, idem pour Fables et apprécié la saison 2 de The Walking Dead même si les mauvais penchants commençaient à apparaître. En voyant la somme de projets qui assommaient ce petit studio, j’ai de suite eu quelques craintes. En fait, cette relecture de la saga de George R. R. Martin n’est pas mauvaise, hormis le fait que l’on calque le postulat de base de la famille Stark mais passons. Ce n’est qu’arrivé la fin du chapitre où j’ai senti « une force extérieure » ré-axer mes choix afin qu’il correspondent au scénario prévu. C’est la deuxième fois que Telltales s’amuse à faire cela, en plus de proposer un gameplay de plus en plus dépourvu d’intérêts et d’une technique qui souffre sérieusement en dépit des cache-misères. On se retrouve avec un livre dont on est le héros qui se révèle n’être qu’un récit interactif vu que l’on n’a aucune action ni sur l’histoire, ni sur le gameplay. Telltales je vous aime bien, mais il est temps de changer ! Dans le manque d’innovation, je rajoute également The Last of Us assez soporifique en terme d’histoire malgré un gameplay « Unchartedien » upgradé.
La bonne surprise de mon début d’année 2014 ce fut Ace Attorney: Dual Destinies, retour de la série après deux spin-off réussi et une rencontre assez moyenne avec le professeur Layton. Gameplay légèrement revu, rythmée avec des personnages hauts en couleur, j’espère que la série continuera dans ce sens. Autre bonne surprise, The Evil Within qui, bien qu’il ne fasse jamais peur, ramène ce goût du gameplay méticuleux et des jeux emprunt de série B. Ys I & II sur PSP qui se révèle être un remake d’exception avec un gameplay aux petits oignions reposant au départ sur les limites techniques de l’époque. Cela fait déjà une jolie liste, elle le serait demeurée si je n’avais pas joué à la saga Mass Effect. Cette série demeurera une réelle expérience de joueuse, depuis Persona 3 je n’avais pas joué à un jeu aussi prenant en termes d’implication et d’immersion du joueur. Quelques lignes pour vous parler de ce jeu ne sont pas suffisantes. Si vous ne l’avez pas fait je vous le conseille vivement malgré un premier épisode un peu plus rigide, vous ne serez pas déçu du voyage !
Trop fort biquet (c) ! Tu oublies les nombreuses sessions sur le Dashboard également ! A parler de tout et surtout de n’importe quoi. Clairement plein de bon moments et de bon jeux, souvent dans un esprit arcade et fun (surtout les TPS).
J’ai oublié de dire que j’ai eu un pincement de voir évoqué Ys. Souvenir ému de le version PC Engine.
MDR ! C’est clair la PC Engine de grands souvenirs… tout comme le dashboard de la 360… j’espère qu’on fera les mêmes genres sur la One 🙂