Aujourd’hui je vais donc vous parlez des univers qui me plaisent, mais surtout des univers qui me manquent.
Article de Virtual Start, décembre 2012
Des univers que je voudrais revoir, il y en a plusieurs. Certains sont actuellement plongés dans le magnifique monde de Dishonored : mélange d’une époque victorienne inspirée de Steam Punk (en échangeant la vapeur d’eau par de l’huile de baleine). L’univers n’a que plus de cohérence que si ses habitants et ses éléments en son imprégnés.
Dans ce jeu, les Tallboys et autres personnages fantasmagoriques permettent au jeu d’approfondir le tout.
Mais changeons de jeu, les testeurs actuels ont déjà retourné l’univers de Dishonored. En ce moment, je redécouvre un certain jeu, un peu oublié, Vampire : the masquerade. A part les zombies, ce sont bien les vampires qui à leur dépend sont mis en valeur à l’heure actuelle. Mais ce jeu est hors de cette mode, celui-ci est sorti en 2005 développé par Troika Games, studio qui a fermé depuis. Ce jeu s’inspire de la mythologie du « Monde des Ténèbres » qui s’inspire des romans d’Anne Rice et Bram Stocker. Le jeu vous met dans la peau d’un « nouveau né », un jeune vampire tout juste transformé. Vous arrivez dans un monde malsain et d’une L.A. décadente, plongée dans une nuit éternelle. Le choix de votre clan, les choix lors des quêtes et personnages emprunt de mysticisme rendent votre périple unique. Je ne me souviens pas d’avoir joué à un RPG aussi prenant possédant un univers original récemment. Certains me citeront Skyrim, je répondrai que l’univers même s’il est agréable, reste dans le domaine de la fantasy et des mythes du monde des The Elder Scrolls.
Dans un registre beaucoup plus léger mais où l’on retrouve aussi des histoires emprunt d’occulte dans un cadre inspiré de la réalité, la série SHADOW HEARTS. Le joueur évolue dans un univers où le mysticisme est constamment présent aussi bien occidental qu’asiatique. L’univers de chacun des jeux ne sont pas anodins non plus: l’avant 1ère guerre mondiale, durant la 1ère guerre mondiale et le monde de la mafia de l’entre deux guerre. Avec un second degré omniprésent, la série se distingue par son scénario prenant et sa galerie de personnages étonnants, malgré un troisième épisode en deçà.
Mais il n’y a pas que les univers sombres et lugubres qui m’attirent. Il y a aussi des univers plus oniriques et artistiques qui me manquent. Le meilleur jeu pour illustrer cela est sans doute BATEN KAITOS sorti en 2005 et développé par Monolith Software. Ce jeu est notamment connu par bien des aspects mais je ne parlerai que de son univers. Le jeu rappelle les anciens J-RPG où l’on utilisait des plans 2D en y incrustant des personnages 3D.Des plans 2D tout simplement magnifique et un character design unique… Ces éléments peuvent plaire ou déplaire. Cependant, ce que l’on ne peut pas retirer c’est son originalité de proposer une mythologie unique se différenciant d’un simple contexte de fantasy. Le jeu propose au joueur d’incarner un ange qui accompagnera l’anti-héros du jeu, Kalas. Les décisions ne sont pas déterminantes dans le scénario, mais impliquent le joueur constamment dans l’aventure.
Dans ce même genre d’univers aérien mais graphiquement très différent, Skies of Arcadiareprenait quelques années avant en 2003 l’idée des îles dans le ciel. Dans ce jeu, on retrouveun univers de piraterie avec des personnages charismatiques « à la sauce japonaise ». Bien que le scénario ne brille pas par son originalité c’est encore une fois c’est l’univers et le casting qui priment.
Dans cet article, j’ai traversé des univers aussi bien occidentaux que japonais. Il y en aurait encore d’autres à citer que j’aimeras revoir : Mirror’s Edge (une suite semble cependant se profiler), Shenmue, Suikoden, ect. A chaque fois c’est le même principe qui revient, la loi du marché. Tous ces jeux, aussi bons et originaux soient-ils n’ont pas eu de succès au moment de leur sortie. Les studios qui ont développé ces jeux en ont souffert, et il est donc peu probable de voir arriver une suite… Mais il faut toujours rester optimiste, comme le montre aujourd’hui l’annonce d’un Bayonetta 2 pourtant mal parti au début.